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Irène Kaufer, Luce Wilquin, Francis Dannemark, Julos Beaucarne, Michel Host, Jean-Luc Nancy, Frédérick Tristan, Jacques De Decker, Werner Lambersy, Jacques Crickillon… la liste est longue déjà d’autrices et d’auteurs décédés depuis le début de la pandémie. Et nous savons hélas que cette liste ne fera que s’allonger.
Liber Amicorum est un site gratuit, géré de manière professionnelle, dont le but est rendre hommage aux autrices et auteurs francophones disparus. Il permettra à des proches de témoigner leur amitié, leur amour, leur sympathie, leur connivence. En aucun cas rubrique nécrologique, le site se veut garant d’une mémoire vivante.
Vous avez connu une ou un de ces disparus, vous avez envie de contribuer à leur mémoire ? Liber Amicorum a été créé dans ce but. Vous pouvez nous contacter, soit pour proposer une contribution, soit pour prendre en charge la page d’une autrice ou d’un auteur disparu qui ne serait pas encore repris sur le site.
La mémoire doit aider à vivre ; elle est là pour prolonger la vie de celles et ceux qui nous ont quittés. Et peut-être n’y a-t-il d’autre paradis que dans cette mémoire émue, joyeuse, chaleureuse
Chaque page dédiée à un(e) disparu(e) sera gérée par une personne ayant entretenu une relation privilégiée avec celui ou celle dont on honore la mémoire. Dans la présentation, seront donnés les liens vers les différentes pages qui fournissent des renseignements sur sa vie et son œuvre.
Outil professionnel, permettant notamment de rentrer en contact avec les ayant-droits lorsque ceux-ci auront voulu s’associer à la démarche (sans que leurs coordonnées soient divulguées, le site établira le contact) ou de fournir des informations précieuses sur les auteurs et autrices honorées, « Liber Amicorum » respectera évidemment les droits moraux et intellectuels des contributions. Outil culturel, son accès sera gratuit. « Liber Amicorum » sera aussi un outil permanent pour faire vivre les œuvres du répertoire, leur permettre de trouver des adaptations, des traductions… Parce que, si l’on a coutume de dire à la mort d’un artiste qu’il n’est pas vraiment mort et survit à travers son œuvre, on sait que, dans la réalité, cela ne se passe que rarement ainsi. Tout ce qui peut contribuer à maintenir vivante la création doit être encouragé.