Je narguais l'existence jusqu'à ce matin-là
Où je vis, froissée
Échoir la blême feuille de la branche cassée
Perdant tout son éclat.
Car le temps eut voulu, que dans son tralala,
Elle se mit à coasser
Agonisante au sol, livide et scoriacée
Tarie dans un Raplapla.
Jadis dans ses envols, fière qu’elle rêvassait
Dansant zingarella.
Elle eut le vent en poupe, et rien ne l’en lassait.
Usant ses falbalas,
La voici Consumée et ses cendres opiacées
Tombèrent vers l’au-delà.
Meziane MAHMOUDIA - Alger
Une humilité qui nous émeut et que bien des hommes devraient cultiver, face à l'égoïsme ambiant qui n'a que des effets négatifs pour finir. Vive la poésie, qui réunit les hommes de bonne volonté et sait créer des liens d'amitié sincère par-delà les frontières et les cultures !
Merci pour ces jolis mots Meziane. La nature nous rappelle que nous devons rester humbles. 😊 Jean K Saintfort.