Fin du jour...
Honte au front du ciel
Vols parallèles horizontaux et mous
Dessinant des fugacités lentes de rides
Des oiseaux séparés palment
Vers différentes convergences secrètes,
Leurs cris toujours en avance sur eux
Toujours les nôtres retardés derrière nos lèvres jointes :
Pauvres déraisonnables remparts dérisoires…
L'oiseau qui nous croque un cœur silencieux
Claque du bec en cadence
Passe la nuit...
Passe le vol invisible cependant des rides
Allant leur chemin précis sans mémoire
Oracle de tempête !
Des oiseaux de mer flottent sur l'Auvergne.
Il paraît que c'est un signe de tempête…
Aurillac ! Tu connais ?
Des oiseaux de mer flottent sur l'Auvergne...
Le matin venu les montre du doigt sans audience
L'homme s'est levé tard et c'est déjà la tempête...
Fin du jour...
Honte au front du ciel
Vols parallèles horizontaux et mous
Dessinant des fugacités lentes de rides.
Des oiseaux séparés palment
Vers différentes convergences secrètes,
Leurs cris toujours en avance sur eux
Toujours les nôtres retardés derrière nos lèvres jointes :
Pauvres déraisonnables remparts dérisoires…
Pour couronner le tout,
Des morceaux d'hirondelles
Déchirées par les buses descendent doucement…
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Très joli poème, encore une très belle plume que je découvre. Bravo Simon