Il y a 11 ans, la France découvrait avec effroi le visage de Mohamed Merah. Du 11 au 22 mars 2012, la tête camouflée sous un casque de motard, le Toulousain semait la terreur à bord d'un puissant scooter, prenant d'abord pour cibles des militaires puis à la communauté juive. À Toulouse et Montauban, le jeune homme qui se proclamait « combattant d'Al-Qaïda » tuera sept personnes au nom du djihad – trois soldats, un enseignant, trois petits bambins de 3, 5 et 7 ans –, avant d'être définitivement « neutralisé » par l’unité d’élite du « Raid ». Elle a beau se draper de bleu, de blanc et de rouge, répéter qu'elle est « debout », la France s'est durablement voilée de noir en enterrant, bon nombre de victimes du terrorisme sur son sol et gravée au faîte du mausolée de la nation… Aux victimes civiles de « guerre », comme le veut leur statut désormais, à leur famille dévastée, aux policiers, aux journalistes, à la communauté juive, aux militaires, à l'innocence et la liberté fauchées par la folie, dans la rue, les bars, autour d'un stade, une école, dans une salle de spectacle, partout en France, sur les esplanades des métropoles ou dans les replis des campagnes, les fleurs et les bougies abondent, les marches et les veillées lèvent une armée de citoyens. Les cérémonies officielles s'enchaînent, on rend des honneurs pénétrants, mais jamais ! On ne pourra ressusciter la chair de son sang.
S’en suit le procès d’Abdelkader Merah (le grand frère de Mohamed), poursuivi pour complicité d’assassinat, mais aussi Fettah Malki, délinquant toulousain, poursuivi pour avoir fourni des armes à Mohamed Merah. Le premier dément toute implication, le second reconnaît ses torts mais nie avoir été au courant du dessein mortifère de son ami, le « Tueur au scooter ».
L’AUTEUR
La « plume » de Pascal Dague, caresse le papier comme la feuille de rose excite par ordonnance la page blanche. Cela vous étonne ?
D'aucuns pensent sûrement qu’il fut un homme insensible et froid, l’auteur est tout le contraire… Pour preuve le prix d'Excellence reçu en octobre 2020 par Bibliotheca Universalis et Horizon Littéraire Contemporain, dû au chantre d'amour de ses textes. Depuis plus de quarante ans, Pascal Dague cultive cette dichotomie entre la raison et la passion dans le seul but de découvrir la vérité ; de tout homme qui se cherche. Et revendique que quelque part, l'écrivain est un flic, un flic sentimental qui traque l'information jusqu'à satisfaire sa curiosité. Rien n'est simple, rien n'est écrit d'avance, la liberté se sculpte avec le temps. Faut-il encore le prendre pour lui donner toute son importance.
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29,00$Prix
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